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Mise à jour : 17/11/02
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Bus : La Grèce a un réseau de bus assez conséquent, qui permet d'aller à peu près partout. C'est en tous cas ce que nous avons pu constater en Crète et dans les Cyclades. La côte nord de la Crète (la plus touristique) est particulièrement bien desservie. Il y a des bus entre les grandes villes (La Canée, Réthymnon, Héraklion, Agios Nikolaos, Sitia) environ toutes les demi-heures. Attention : à Héraklion, il y a deux gares routières : la gare routière A, près du port, concentre les bus pour les grandes villes de la côte nord ; la gare routière B, à l'ouest de la ville et excentrée, dessert les villes du sud (Phestos, Matala, Agia Galini, Mires...) et l'aéroport. Du coup, si vous venez de l'aéroport en bus, et que vous souhaitez vous rendre dans le centre-ville d'Héraklion ou prendre le bus pour une des villes du nord, ne descendez pas au terminus ! Vous auriez à refaire toute une partie du chemin à pied en sens inverse, en traînant vos bagages ! Le hic, c'est que le bus de l'aéroport ne passe pas à côté de l'autre gare routière le long de la mer, mais prend l'intérieur de la ville. Donc, même en descendant à l'arrêt le plus proche de l'autre gare routière, vous aurez à marcher. Pour notre part, après avoir fait plusieurs fois ce trajet (et nous être fait avoir...), nous avons opté pour le taxi : c'est plus cher, mais moins galère. Si vous optez quand même pour le bus, n'oubliez pas de demander au chauffeur de s'arrêter et de vous indiquer l'arrêt le plus proche de la gare routière A ! Une fois là, descendez vers la mer.
Sur Santorin, Thira est un passage obligé pour se rendre d'une ville (ou plutôt d'un village) à l'autre : il n'y a pas de liaisons directes entre les différents villages du nord et du sud.
Globalement, le bus est un moyen de transport économique. Mais pour les destinations en dehors des villes ou villages principaux, il n'y a pas plus d'un bus par heure, et pour certains endroits reculés, il peut n'y avoir qu'un seul bus par jour ! Le sud du Péloponnèse est, paraît-il, assez mal desservi.
Si vous pensiez frauder, laissez tomber : dans chaque bus, il y a un contrôleur tout le long du voyage, qui vend les billets.
Site de la compagnie de bus grecque Ktel (avec les horaires, en anglais et grec)

Avion : Le réseau aérien intérieur est assuré notamment par Olympic Airways. Vous pouvez réserver vos billets dans votre pays auprès d'un comptoir à l'enseigne de la compagnie.
Depuis Athènes, il y a plusieurs vols pour les villes intérieures et pour quelques îles : Corfou, Crète, Mykonos, Santorin, Paros... C'est plus rapide que le bâteau (30 mns pour rallier Santorin depuis Athènes, au lieu d'une dizaine d'heures en ferry), mais c'est aussi, évidemment, plus cher.
Site de l'aéroport international d'Athènes (avec les horaires des vols internationaux et domestiques, en provenance et à destination d'Athènes)

Voiture, scooter : Les loueurs de voitures et de scooters ne manquent pas. La conduite en Grèce est un peu, disons, particulière... L'état des routes n'est pas fameux, même si des efforts sont faits ces dernières années. Les voies rapides en Crète, par exemple, sont le plus souvent des 2 fois une voie qui serpentent, avec sur le côté ce qui ressemble à une bande d'arrêt d'urgence. Il s'agit en fait de l'équivalent d'une voie lente, sur laquelle on se rabat lorsque quelqu'un veut vous doubler (et vous le fait savoir par des appels de phares).
Si vous louez un scooter, ne vous attendez pas à avoir de casque : vous pourrez peut-être en obtenir un qui traîne dans le fond de la remise si vous le demandez et en vous faisant regarder bizarrement, mais vous risquez surtout de tomber sur des loueurs qui n'en ont tout simplement pas !
Dernière chose : la Grèce est le pays européen qui a le plus de morts sur la route. Par ailleurs, vous remarquerez le long des routes des chapelles miniatures : elles indiquent qu'un accident a eu lieu à cet endroit. Et de ces chapelles, il y en a à foison...

Bâteau : Toutes les îles des Cyclades sont accessibles en bâteau depuis Athènes, et plusieurs îles sont reliées entre elles. Il existe deux sorte de bâteaux : les ferrys et les hydroglisseurs. Ces derniers sont bien plus rapides que les ferrys, mais la mer doit être relativement calme pour qu'ils puissent circuler. Or, l'Egée, notamment en été avec le meltémi (vent du nord), est souvent agitée.
Tous les ferries grecs (avec horaires, en anglais)

Train : Le réseau du rail n'est pas très développé en Grèce. Ne cherchez pas de trains dans les îles, il n'y en a pas, pas même en Crète. Athènes est le point de départ ferroviaire central. On peut se rendre dans le nord de la Grèce (Livadia, Volos, le Mont Olympe, les Météores, Thessalonique...), et dans le Péloponnèse (Corinthe, Nauplie, Argos, Tripolis, Patras, Olympie...). Le train fait partie des moyens de transport les moins chers.
Le réseau ferré de Grèce (prix et horaires, en grec et anglais)

Ane : Vous aurez peu d'occasions de monter sur un âne, mais cela peut arriver ! L'âne est encore très prisé dans les campagnes grecques et les îles, notamment par les bergers. Dans certains villages, si on ne veut pas se déplacer à pied, il est le seul moyen de transport possible. C'est aussi un élément du folklore, qui a donc été transformé en moyen d'attirer le touriste pour gagner de l'argent. Ainsi, à Thira (Santorin), perchée au bord de la falaise du volcan, vous pourrez descendre au petit port à dos d'âne, ou bien en remonter (à pied, la descente prend 20 mns, et la remontée 40 mns).

 


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